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LE PACTE CLIMATIQUE MONDIAL.

LE CADRE DIRECTEUR
DU PACTE CLIMATIQUE MONDIAL.

POUR PASSER À TEMPS D’UNE ÉCONOMIE DU ‘PLUS’ À UNE CIVILISATION DU ‘MIEUX’ À LA FOIS STIMULANTE, HUMAINEMENT ENRICHISSANTE, RESPECTUEUSE DE LA DIGNITÉ HUMAINE ET DE LA PLANÈTE.
____________________________________________________________

I.  PRÉAMBULE.
II. LES TROIS PILIERS FONDATEURS DU PACTE CLIMATIQUE MONDIAL.
III. LES PRINCIPES GÉNÉRAUX.
IV. LES ORIENTATIONS DU PACTE CLIMATIQUE MONDIAL.
V.  LA RÉFORME DU SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL.
VI. LA RÉFORME DE L’OMC.
VII. LES CONVENTIONS INTERNATIONALES QUI SOUS-TENDENT LE PCM.
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I. PRÉAMBULE.

LE MARCHÉ DOIT ÊTRE RÉGULÉ POUR NE PAS EFFONDRER L’ECOSYSTÊME PLANÉTAIRE QUI SOUS-TEND LES SOCIÉTÉS HUMAINES ET L’ÉCONOMIE MONDIALE.

Au-delà des opinions, des faits.

  • L’être humain ne sait pas s’imposer de limites. Nous en voulons toujours plus, nous infligeons des excès de toutes sortes à notre propre corps et dépassons souvent les règles élémentaires de prudence.
  • Le “laisser-faire-le-marché” n’a d’aucune manière été régulé par une main invisible, au point de menacer la survie même de nos civilisations.
  • Les leaders du marché mondial possèdent spécifiquement un Adn créatif et conquérant qui leur confère à la fois une puissance financière exorbitante, le contrôle des médias d’information et une influence politique déterminante.
  • Le modèle de production et de consommation mondialisé par l’OMC outrepasse les limites planétaires en terme de ressources et de capacités régénératrices, il est pollueur, appauvrit gravement les sols et la biodiversité et émet un fort excès de gaz à effet de serre.
  • Anticipant une planète rendue inhabitable par ce système économique insoutenable, Jeff Bezos et Elon Musk investissent massivement dans l’espace pour faire vivre des êtres humains, l’un dans ses colonies spatiales, l’autre dans les corridors martiens. Nous atteignons-là un sommet d’absurdité.

Le pronostic vital de l’humanité étant engagé, quelles sont les capacités du système mondial actuel pour éviter la fin du monde annoncée par les scientifiques ?

  • Le FMI, la Banque mondiale et les banques centrales poussent de toute leur puissance un modèle de croissance insoutenable qui accélère le processus d’extinction de notre espèce.
  • L’OMC est l’épicentre de cette croissance mondiale au service de quelques milliers de groupes géants qui participent activement à ce processus suicidaire.
  • Le G20 n’exprime aucune volonté politique de coopérer à la régénération de l’environnement et à la résolution de la crise climatique. Rivales sur le marché mondial, les grandes puissances du G20 sont en effet aux prises avec des guerres qui exacerbent les tensions géostratégiques.
  • Quant à l’ONU, cette organisation ne dispose d’aucun mandat pour instituer une nécessaire coopération internationale pour le climat. Un Pacte mondial –Global Compact– a été signé en 2000 entre l’ONU et quelques milliers de multinationales. Les dix principes dans les domaines des droits de l’homme, de l’environnement, des normes internationales du travail et de la lutte contre la corruption n’ayant aucun caractère contraignant, les progrès des multinationales sont dérisoires eu égard à l’amplitude et à l’urgence des ces questions.

LA SOCIÉTÉ CIVILE SE POSE EN DERNIER RECOURS.

Le climat étant une problématique globale, celle-ci ne peut être résolue pays par pays, mais uniquement dans un cadre coopératif international. Pour ne pas attendre la fin du monde les bras croisés, la société civile s’engage en proposant un plan de sauvetage de portée globale baptisé Pacte climatique mondial.

  • Ce pacte sera élaboré par une équipe-pilote pluridisciplinaire réunissant – des membres de la CCC (Convention citoyenne pour le climat), – des membres de la CEC (Convention des entreprises pour le climat. – des délégués-ées d’ONG historiques (environnement, paix, droits humains, humanitaire, transparence financière) issus-ues de différentes cultures et continents, – des étudiants du “Manifeste pour réveil écologique”, – des jeunes Fridays For Future et Fire Drill Fridays, – des délégués du GIEC-climat et de l’IPBES-biodiversité, – des grand-patrons et des financiers souhaitant fixer un cadre légal international au marché, – des experts dans les domaines-clés : démocratie à l’ère de la mondialisation, nouveaux contenus éducatifs, systèmes monétaires et financiers, communication et médias, – des pratriciens des domaines : alimentation, santé publique, énergie, habitat et assainissement,  BTP, transports sol-air-mer, numérique, espace, etc….

 

  • Le cadre directeur du Pacte climatique mondial (PCM) est exposé ci-après à l’intention de l’équipe-pilote et des acteurs de l’environnement et des grandes causes. Dès que seront réunis les budgets voulus (crowdfunding, mécénat) permettant de réaliser une vaste enquête internationale, cles mesures du PCM seront soumises aux votes d’un panel représentatif des peuples des nations. Une manière d’amorcer une expression publique internationale sur les questions mondiales d’intérêt commun.

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II. LES TROIS PILIERS FONDATEURS DU PACTE CLIMATIQUE MONDIAL.

  1. Embarqués sur le même bateau qui menace de sombrer corps et biens sous la double menace du dérèglement climatique et d’un possible embrasement mondial lié à de fortes tensions géostratégiques, notre instinct de survie nous dictent de déclarer une trêve à tous les conflits frontaliers et à toutes les guerres, y compris cette guerre commerciale mondiale, de décréter une pause dans la conquête spatiale et de faire cause commune au sein du G20 pour dépolluer la planète, revivifier la biodiversité, stabiliser le climat sous les seuils du GIEC, éradiquer la pauvreté à l’origine de tous les fléaux et poursuivre l’aventure humaine en paix et dignité.
    Dans ce monde réduit à la taille d’un village planétaire où tous les phénomènes économiques, sociaux et environnementaux sont interdépendants, seule une étroite coopération internationale permettra d’éviter la fin du monde annoncée par les scientifiques. 
  2. Le génie des peuples, l’esprit humain de compétition, les systèmes éducatifs et de formation, les sciences et les technologies, les acteurs économiques, les médias, les institutions mondiales du commerce et du crédit, les banques centrales, le système bancaire privé et les financements publics utilisés jusqu’ici pour doper un modèle de croissance pollueur et puissamment émetteur de gaz à effet de serre seront consacrés à assurer la pérennité de nos civilisations dans la paix et la dignité sur une planète régénérée.
  3. La reconversion bas-carbone de l’économie mondiale ne sera pas due à la lecture des rapports du Giec, ni à un catastrophisme angoissant, et encore moins à la perspective de restrictions dans une vie triste à mourir. Cette reconversion réussira grâce à un grand projet capable de susciter un élan d’enthousiasme et d’ouvrir un horizon d’espérance.  Telle est l’ambition du Pacte climatique mondial qui sera à la fois stimulant et protecteur.

III. LES PRINCIPES GÉNÉRAUX DU PACTE CLIMATIQUE MONDIAL.

  • Une double appartenance, à notre famille, à notre nation et à notre spiritualité d’une part, et à notre Terre-patrie, unique lieu de l’espace pour vivre, aimer et accomplir nos projets et nos rêves.
  • Des aspirations communes, quelle que soit notre nationalité, catégorie sociale ou croyances, à vivre en paix, nourrir notre famille et élever nos enfants dans un environnement sain.
  • Une liberté d’entreprendre et de commercer dans le strict respect de la dignité humaine et de la planète. Sans oublier l’animal qui souffre trop souvent de maltraitance dans l’élevage industriel ou les laboratoires.
  • Des rémunérations conséquentes et des avantages sociaux pour les sauveteurs-volontaires de tous pays engagés dans des activités réparatrices de l’environnement.
  • Les principes “pollueur-payeur” et “émetteur-payeur” (en ce qui concerne les GES) appliqués aux firmes concernées.
  • Un même attachement à la propriété privée et aux biens publics globaux accessibles à chacun.
  • Dans ce monde qui n’a jamais produit autant de richesses et qui dispose de technologies avancées, chacun-ne ici-bas doit accéder aux savoirs utiles et à une vie digne.
  • Les personnes reconnues indispensables au fonctionnement de la société durant la pandémie de 2020 -personnels de santé, du nettoyage, des transports et des livraisons à domicile, éducation, etc- verront leur amplitude de travail et leur pénibilité allégées et leurs revenus revalorisés en rapport avec leur utilité sociale dans tous les pays.
  • Les chefs d’État du G20 placent désormais notre salut dans les technosciences, la géoingénierie et l’IA-générative supposées réparer plusieurs décennies de gouvernance contre-nature. Privés de sagesse et d’humanité, ces progrès technologiques portent en eux le risque d’aggraver une situation déjà alarmante.
  • Les corridors martiens d’Elon Musk et les colonies spatiales de Jeff Bezos étant des projets chimériques inadaptés à une vie humaine, la régénération de la planète est prioritaire sur tout nouvel investissement ou subvention dans l’espace à des fins économiques ou militaires.

IV. LES ORIENTATIONS DU PACTE CLIMATIQUE MONDIAL.

  • DÉMOCRATIE. Rendre les démocraties indépendantes des acteurs du marché. Les financements électoraux seront exclusivement de source publique. Dans chaque pays seront créés des médias financés sur fonds publics offrant une ligne éditoriale privilégiant l’intérêt général et la survie de l’humanité sur l’idéologie d’une croissance suicidaire afin d’accueillir les débats des élections présidentielles et parlementaires. Une directive internationale interdira de diffuser ces émissions politiques sur des stations de radios, chaînes de télévision et autres médias ayant recours à la publicité des marques.
  • ÉDUCATION. – Faire des systèmes éducatifs depuis le primaire jusqu’au cycle supérieur, notamment les business schools, les cursus d’ingénierie et des sciences politiques, les premiers vecteurs de l’entente et de la coopération entre les nations et de la régénération de la planète et du climat. – Il sera enseignée dès la petite école la reconnaissance due aux femmes qui cumulent souvent la triple charge des enfants, du foyer et de leur activité professionnelle. À l’aune des mesures du Pacte Climatique Mondial, les femmes verront leurs rémunérations revalorisées en conséquence et leur statut reconnu dans la société. – Enseigner aux enfants que l’animal n’est pas une produit, mais un être vivant, sensible, à qui il sera épargné toute maltraitance, que ce soit dans l’élevage industriels, dans l’industrie cosmétique ou dans les laboratoires.
  • LA QUALITÉ DE LA VIE. Le PCM promeut des modes de vie distrayants, conviviaux, stimulants, humainement enrichissants, permettant de vivre plus vieux en meilleure santé tout  en émettant de très faibles quantités de GES. Le concept SlowDown répond parfaitement au stress et aux diverses pathologies provoquées par l’injonction de vitesse dans un contexte concurrentiel mondial exacerbé. Il est tout-à-fait possible de ralentir en utilisant à bon escient les robots et l’IA permettant d’avoir du temps pour les siens, pour ses passions et pour des activités gratifiantes au service des autres ou de l’environnement.
  • COMMUNICATION. Financer une campagne internationale permanente pour mettre à la mode ces nouveaux styles de vie bas-carbone. Les publicités et les documentaires confèreront un statut social élevé aux personnes adoptant ces mode de vie et de divertissement.
  • ÉCONOMIE. – Limiter la mondialisation aux domaines strictement nécessaires. – Substituer à cette mondialisation productiviste écologiquement dévastatrice une nouvelle économie bas-carbone axée sur la qualité de la vie et la régénération des écosystèmes. Créatrice d’emplois et d’activités pour le plus grand nombre et de profitabilité pour les firmes, cette nouvelle économie qualitative (NEQ) s’articule autour de :
    – l’économie circulaire,
    – les “LowTech”. (Notamment dans la fourniture de fours solaires et des unités de rétention d’eau pour les familles des pays du Sud.)
    –
    l’agriculture biologique (dans ses diverses versions).
    –
    le “Slow Food” (réseau mondial Petrini.)
    – un élevage respectueux de l’animal et de l’environnement.
    – une pêche responsable au regard de la ressource halieutique que laissera aux pêcheurs côtiers et aux petits chalutiers les moyens de vivre de leur travail.
    – les solutions basées sur la nature. (Nature based solutions.)
    –
    les 4 “R” . (Réparer, Réutiliser, Recycler, Réduire les déchets.)
    –
    les savoirs ancestraux dans divers domaines.
    – le génie populaire. (Le “système D” en France.)
    –
    Les technologies avancées qui s’avèrent utiles. (En gardant une distance prudente avec la géoingénierie, les technosciences et l’IA générative qui peuvent présenter d’énormes risques pour l’humanité.)
    Enfin, une mesure élémentaire sera d’intégrer au Pacte climatique mondial les dix principes du “Pacte mondial de l’ONU avec les multinationales ” pour qu’ils se traduisent directives internationales si cela répond aux votes majoritaires du panel mondial.

  • FISCALITÉ INTERNATIONALE. Un corpus fiscal international réorientera le marché dans le bon sens via des mesures incitatives et dissuasives élémentaires.
    – Geler les subventions aux secteurs concourant à abréger notre passage sur Terre. (Pétrole, gaz, chimie, etc…)
    – Subventionner puissamment: 1. Les entreprises du passé présentant des plans de reconversion bas-carbone, assorti de contrôles indépendants. Notamment les secteurs des fossiles et de la chimie afin de trouver rapidement une alternative au plastique. 2. Le secteur des énergies renouvelables aériennes, solaires et marines qui ne porteront pas préjudice aux sites et aux activités côtières. 3. La campagne internationale en faveur du nouvel art de vivre.
    – Fiscaliser de manière dissuasive 1. Les entreprises qui nuisent à la santé (tabac, sucre, gras, etc). 2. Celles qui nuisent à l’environnement et au climat. 3. Les espaces publicitaires de ces entreprises.
    – Les secteurs contribuant à la régénération de l’environnement (dépollution, énergies renouvelables, etc) seront subventionnés après expertise de leur utilité sans obligation de rentabilité.

V. LA RÉFORME DU SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL.

Ancien de la Banque mondiale, Nicholas Stern publia en 2006 son Rapport sur l’économie du changement climatique. Marquant son époque, le rapport concluait en substance que tout retard d’investissement pour lutter contre le réchauffement climatique coûterait très largement plus cher à l’avenir.  Une nouvelle alerte a été lancée en 2019 par l’organisation Climate Policy Initiative (CPI) dont la vocation de bâtir une mondialisation soutenable, résiliente et inclusive.

Offrant une remarquable expertise financière sur la question climatique en disposant de bureaux sur les cinq continents,  la CPI a évalué le montant global des budgets nécessaires jusqu’en 2050 pour maintenir le climat à +1,5° par rapport à l’ère préindustrielle. L’effort d’investissements requis pour conserver la planète habitable devra être six à neuf fois plus important que ce qui a été réalisé durant la dernière décade.

Le dernier rapport du Giec-Ipcc publié en mars 2023 illustre l’élévation des températures que nos enfants et petits-enfants auront à supporter. La coloration rouge de plus en plus foncée illustre l’élévation des températures de moins en moins supportables par les êtres humains, notamment au Sud. (Cf. page 7 du rapport.)

En France, constatant l’impossibilité de contenir à 1,5° l’élévation de la température par rapport à l’ère pré-industrielle, le gouvernement baisse les bras en préparant l’opinion à une hausse de +4°. Ce signifierait la fin de nos civilisations. Dans les régions du Sud, les longues canicules diurnes et nocturnes feront subir une torture permanente aux populations. Si la loi du marché qui inspire les gouvernants du G20 et des institutions mondiales du commerce et du crédit leur était appliquée, toutes et tous seraient licenciés pour fautes lourdes faisant courir à l’humanité le risque de disparaître corps et biens de la surface de la Terre.

L’architecture actuelle du système financier mondial ne permet d’aucune manière d’investir dans le domaine climatique à hauteur des besoins chiffrés par la Climate Policy Initiative.  Créés il y a trois-quart de siècle pour dynamiser la croissance d’un monde ravagé par la guerre à une époque où l’écologie et le climat n’étaient pas d’actualité, le FMI et la Banque mondiale n’ont jamais intégré l’évolution physique de la planète dans leur politique du crédit. Que ce soit pour le meilleur ou pour le pire, l’Amérique a toujours un temps d’avance sur le reste du monde. Dès 1965, une alerte climatique fut lancée dans le rapport “Restoring the quality of our Environment” publié par le Comité scientifique de la Maison Blanche.

Réalisé par l’équipe du Professeur Donald F. Hornig, le rapport pointait les limites de l’american way en concluant  page 127 “By the year 2000 the increase in atmospheric C02 will be sufficient to produce marked changes in climate (…) that could be deleterious from the point of view of human beings.” Le réchauffement climatique y était prévu avec une remarquable précision soixante ans à l’avance. En 1972, le rapport Limits to Growth publié par les scientifiques du MIT-Boston sous l’autorité des époux Meadows faisait la démonstration des limites planétaires à l’intention des industriels du Club de Rome. Ce rapport n’eut pas davantage d’incidence  que celui des scientifiques de la Maison Blanche sur la politique économique des pays avancés et des institutions financières mondiales. Il est dommageable à cet égard que le business as usual s’impose ainsi de manière récurrente jusqu’aux portes de l’enfer.
Il n’est pas de bon ouvrage sans bons outils. Aucune institution n’a de propension à s’autoréformer. Bien qu’obsolètes et concourant activement à la fin du monde en finançant de toute leur puissance une croissance “à l’ancienne” qui dévaste la planète, les  institutions financières mondiales s’entêtent dans leur stratégie d’après-guerre. Elles doivent céder la place à un nouveau fonds mondial missionné pour financer, quel qu’en soit le coût, la survie de l’humanité. La création d’une monnaie internationale dite “de survie” accompagnera le nouveau système mondial. Par sa vocation au service de l’humanité, cette monnaie jouira de la plus grande confiance pour des investissements régénérant la planète et stabilisant le climat.

Les financements du nouveau fonds baptisé par commodité “Fonds mondial pour l’humanité” concerneront notamment:
– les subventions accordées aux entreprises des secteurs en reconversion bas-carbone à travers le monde.
– les subventions accordées aux personnes et aux entreprises porteuses d’innovations à bas-coûts exemplaires et reproductibles.
– les rémunérations des sauveteurs-volontaires engagés via une association dans des activités régénératrices de l’environnement.
– le financement des chaînes publiques de télévision offrant une ligne éditoriale d’intérêt général au service de la pérennité de nos civilisations sur une planète habitable. Si elle est approuvée par le panel représentatif des peuples des nations,  une directive internationale imposera que chaînes publiques seront les seules à pouvoir accueillir les candidats et à diffuser les débats lors des grands rendez-vous électoraux (présidentielles, législatives, etc) dans les pays démocratiques.
– les meilleures agences publicitaires ainsi que les achats d’espaces pour promouvoir les nouveaux mode de vie bas-carbone sur les principales chaînes commerciales dans le monde.
– la campagne internationale permanente ONE WORLD.
– les émissions télévisées grand-public telles une Coupe du monde pour le climat, un Téléthon-climat, le programme “Les meilleurs jours de ma vie” où des célébrités content leurs bonheurs dans toutes sortes d’activités sans la moindre émission de GES, etc…
– la reconfiguration innovante ou la dépollution des structures en déclins  (aéroports, porte-containers, grandes surfaces, etc).

Quand les économistes enfermés dans leurs bulles théoriques hurleront aux déficits publics et à l’impossibilité de financer de tels budgets, d’autres plus proches des réalités démontreront que le financement sans limites de la reconversion de l’économie mondiale génèrera exclusivement des impacts positifs et que les montants seront largement plus faibles que le coût des fléaux liés au dénuement et à la désespérance. Le chômage, la pauvreté sur fond d’inégalités criantes ont porté au pouvoir les communistes et les nazis. Ces fléaux sont à l’origine des révolutions et des guerres. Ils alimentent tout-à-la fois les partis populistes néofascistes xénophobes qui montent en puissance sur l’échiquier politique mondial, les différentes mouvances djihadistes et les mafias internationales capables de crimes innommables et de corruption jusqu’au coeur des États. Quant à l’argument qu’il n’y a pas d’argent magique, il peine à convaincre. Des dizaines de billions de dollars (1000 millions) ont été et continuent d’être gaspillés dans les budgets d’armements, les destructions et les victimes dans des guerres calamiteuses n’offrant aucune solution politique. Cela se produit depuis 2003 en Irak et en Afghanistan jusqu’à l’Ukraine, au Yémen et à Gaza en 2024 en passant par tous les foyers de guerre dans la région et à travers le monde. Et quand il fallut soutenir le système bancaire mondial défaillant ou financer les budgets pour la pandémie de 2019-2020, l’argent est là immédiatement. Dans le cas présent s’agissant de l’environnement, il ne s’agit en aucun cas de dépenses de nature à creuser les déficits publics, mais d’investissements dans la paix et la survie de notre espèce.
Nécessité fait loi. L’urgence commande de dessiner les contours du nouveau système monétaire international. Telle sera la première mission des experts de l’équipe-pilote en charge de l’élaboration des nouvelles normes, des régulations et des réformes structurant le Pacte climatique mondial.

VI. LA RÉFORME DE L’OMC.

Il convient de placer au coeur de cette institution une exigence de coopération interétatique afin de rendre les échanges commerciaux compatibles avec les droits humains, les conditions de travail de l’OIT et les limites planétaires en terme de ressources, de pollutions et d’émissions de gaz à effet de serre.

VII. LES CONVENTIONS INTERNATIONALES QUI SOUS-TENDENT LE PACTE CLIMATIQUE MONDIAL.

  • La Charte de l’ONU de 1945 dont l’esprit et les buts sont résumés dans son Préambule et son Article 1er.
  • La Déclaration de Philadelphie de 1944 sur le travail.
  • La Déclaration des Droits de l’Homme de 1948.
  • Les textes du Conseil de l’Europe notamment sur la bioéthique et l’environnement, ainsi que la Charte sociale européenne de 1961.
  • Les Pactes de l’ONU de 1966 relatifs aux droits civils politiques, économiques, sociaux et culturels.
  • La Déclaration de Alma-Ata du 12.9.1978 sur le Droit à la santé.
  • Les Conventions des droits de l’enfant du 20.11.1989.
  • La Convention sur la diversité biologique de l’ONU de 1992. Cette Convention contraignant a été signé par 196 pays.
  • La Déclaration sur les responsabilités des générations présentes envers les générations futures du Cdt Cousteau approuvée par l’UNESCO en 1995.
  • La Déclaration des Droits des peuples autochtones du 13.9. 2007.
  • La Déclaration Universelle des Droits de l’animal proclamée en 1978 à la Maison de l’UNESCO à Paris,
  • Le projet de “Pacte mondial pour l’environnement” présenté par le Club des juristes au président de la République française en juin 2017, avec modification de son article 21 afin d’assortir de sanctions proportionnelles les dommages directs et indirects causés par des états ou des firmes sur les populations et leur environnement.
  • et autres conventions internationales relatives aux droits humains, aux droits économiques et sociaux, à l’environnement  -biodiversité, eau, climats, etc…

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